Macabre, terrible… est la découverte faite au quartier « Micao-Sodefor », dans la commune de Yopougon. Plusieurs individus y sont découverts morts, avec sur les corps, des traces de violence inouïe.Toute chose qui dénote de toute la détermination et de la hargne de ceux qui les ont exécutés. En effet, selon les informations données par nos sources, ce sont des riverains qui, en cette matinée du lundi 19 juin 2017, font l’odieuse découverte.
Puis, comme une traînée de poudre, la nouvelle enveloppe tout le quartier, qui se met en branle. De nombreux badauds, tenant à satisfaire leur curiosité, accourent sur place. Ils aiment bien ça, pour meubler leur temps et se rendre après intéressants, en se faisant le parfait relayeur de l’information. Souvent, avec des déformations à souhait. Et ce, malgré la mise en garde des premiers témoins, leur déconseillant de se rendre sur les lieux.
Parce que le spectacle qui s’offre là-bas n’est pas du tout beau à voir. Oubliant sans doute que ce sont les interdits qui portent bien les germes de toute l’excitation à aller les découvrir. Et donc, en quelque temps seulement, une foule nombreuse s’amasse sur les lieux. Saisi, le commissariat de police dont la zone de compétence enregistre le fait odieux, dépêche des éléments sur place, en vue de faire leur job. Et le décor qui se présente aux flics montre clairement que les âmes sensibles doivent s’en abstenir.
De fait, sur les lieux, ils découvrent quatre corps sans vie, de solides gaillards. Ligotés deux par deux, trois d’entre eux sont étendus sur le dos. Le dernier qui lui est dans une position à genoux, a la tête enfoncée dans la mare d’eau d’à côté. Sur quasiment tous les corps, on remarque des traces d’abominables blessures faites à l’arme blanche. Certains sont mêmes éventrés. Et la particularité ici, c’est qu’ils sont tous égorgés, d’une oreille à une autre. Une véritable scène digne des films d’horreur, à même de faire trembler des adultes de frisson. Près des cadavres, traînent des documents administratifs, qui permettent aux agents de police d’identifier deux des défunts. Ainsi, on apprend que l’un répond au nom de Djiré Daouda et l’autre à celui de Salif Kignima. Mais alors que l’on s’apitoie sur le sort de ces jeunes gens, une information circule rapidement au sein de la foule.
En effet, à en croire ces propos, qui parviennent d’ailleurs aux policiers, c’est que les deux défunts identifiés ne sont nullement des enfants de chœur. Ce sont des bandits de grand chemin, doublés de gros dealers. Qui, sans aucun scrupule, se font du pognon en écoulant la drogue à travers les fumoirs dont ils sont propriétaires à Yopougon. Et l’un de ces fumoirs est localisé au quartier « Ayakro », quand l’autre se trouve au sous-quartier dénommé « Judé gros trou ». Vrai ou faux ? Une chose est certaine, l’enquête policière est en cours, pour mettre en lumière la nature de ces gars et toutes les circonstances de leur exécution sommaire. En attendant, les corps sans vie sont déposés dans des casiers frigorifiés, dans une morgue.
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